L’école de Milchbuck se situe au centre de Zürich, nichée entre deux forêts et la Limmat. Chacun se sent ici le bienvenu : à travers différents projets intégratifs, une atmosphère d’apprentissage favorisant le respect de chacun et la coopération a été établie. La responsable de l’environnement Tamara Brügger raconte que les élèves viennent volontiers ici, du jardin d’enfant au collège. Les enseignant-e-s ne font pas simplement « leur job » : l’enthousiasme et l’engagement de chacun ne fait qu’augmenter la motivation des élèves. Différents projets ont contribué à cette culture, comme la participation au RSES et réseau des Umweltschulen (écoles-environnement). Les activités de l’école sont transversales et interdisciplinaires, et sont soutenues par la direction, l’équipe éducative et les parents.

Qui peut participer aux décisions dans une démocratie ? Qui définit qui peut participer aux décisions ? Est-il juste, par exemple, de ne pas pouvoir voter à 16 ans en Suisse ? La démocratie est-elle juste, bien qu’elle ne puisse jamais tenir compte de toutes les opinions ? Dans le cadre de l’option complémentaire histoire au gymnase NMS à Berne, les élèves se penchent sur ces questions et d’autres questions similaires. Afin de conclure le thème choisi par les élèves eux-mêmes « La démocratie attique – un modèle de démocratie moderne ? », Stefan Humbel a invité l’association « Demokrative » pour faire le lien avec la conception actuelle de la démocratie. Dans deux modules dirigés, intitulés « Eléments de démocratie », les élèves se sont intéressés aux valeurs fondamentales et aux conflits d’intérêts de notre démocratie actuelle. Cette confrontation avec les conflits sensibilise les élèves à l’évolution des valeurs et des idéaux, ainsi que des règles correspondantes.
Les éléments de démocratie comprennent plusieurs exercices effectués individuellement ou en groupe, dans lesquels les élèves sont invités à analyser des règles institutionnelles, à décider individuellement ou en groupe certaines règles institutionnelles et à réfléchir aux analyses et aux décisions.

La mode est un sujet important pour les jeunes, qui convient pour réfléchir à leur propre consommation vestimentaire, montrer les interdépendances mondiales et explorer les possibilités d’action. Pendant la semaine de projet, les élèves du Gymnase de Soleure ont non seulement pris conscience des problèmes de l’industrie textile et de la fast fashion, mais elles ont aussi appris diverses techniques de couture et les ont appliquées dans leur propre projet d’upcyclage : de nouveaux produits ont été créés à partir d’anciens vêtements, certains n’ayant été que légèrement modifiés (écriture imprimée), d’autres sous une forme complètement nouvelle (les pantalons sont devenus des poches). L’accent a été mis sur les alternatives à la mise au rebut et à l’achat de nouveaux articles : « J’ai appris que le monde de la mode vit de la fast fashion. Or, nos vêtements ne devraient pas être là pour être jetés, mais plutôt pour nous individualiser et nous identifier ». À quoi une autre élève a ajouté : « Ce que j’ai aimé dans cette semaine de projet, c’est que j’ai développé une conscience des vêtements et de leur origine, tout en étant capable de travailler de manière indépendante et de concevoir mes propres créations. »

Pendant une semaine, deux classes de l’école Buchholz à Thoune ont participé au projet Atelier forêt de montagne. Pour beaucoup, c’était la première fois qu’ils passaient une période prolongée dans la nature. Les élèves ont ainsi découvert les différents travaux liés à l’utilisation de la forêt, ont observé les effets du changement climatique sur la forêt de montagne et ont pris conscience des différents aspects de l’entretien de la forêt et des exigences que cela comporte à proximité d’une région habitée. Dans le rôle de travailleurs forestiers actifs poursuivant un objectif clairement défini pour la semaine, les participant-e-s n’ont pas ménagé leurs efforts. Il a fallu faucher des surfaces de foin sauvage, abattre des arbres à la main, construire de nouveaux chemins pour les forestiers et remettre en état des ouvrages de protection contre les dangers naturels.

L’association STEP into Action (sous le toit de l’organisation euforia) propose aux jeunes des pistes pour répondre à des problématiques globales en s’engageant dans leur environnement local.

Le bien-être des élèves ne doit pas être uniquement ponctuel, mais s’inscrire sur la durée. 

Le projet a vu la réalisation de près d’une trentaine d’activités pédagogiques, la participation active aux sessions du Parlement européen de la jeunesse sur l’eau ainsi que la production de nombreux clips vidéo et d’une BD sur le thème de l’eau.

L’école Sonnenberg de Thalwil accorde beaucoup d’importance à l’apprentissage par la recherche – et elle a voulu le mettre en pratique.

Cet exemple de pratique présente une méthode pour apprendre la résolution des conflits de manière autonome et pacifique aux élèves.

Durant une semaine hors-cadre à l’école primaire Gönhard, 15 élèves de la 2e à la 4e année ont pu faire la connaissance de diverses personnes – des enfants, des jeunes et des jeunes adultes – qui avaient dû quitter leur pays. L’idée qui sous-tend ce projet : se défaire de ses préjugés et de ses peurs grâce à une rencontre directe.