La mode est un sujet important pour les jeunes, qui convient pour réfléchir à leur propre consommation vestimentaire, montrer les interdépendances mondiales et explorer les possibilités d’action. Pendant la semaine de projet, les élèves du Gymnase de Soleure ont non seulement pris conscience des problèmes de l’industrie textile et de la fast fashion, mais elles ont aussi appris diverses techniques de couture et les ont appliquées dans leur propre projet d’upcyclage : de nouveaux produits ont été créés à partir d’anciens vêtements, certains n’ayant été que légèrement modifiés (écriture imprimée), d’autres sous une forme complètement nouvelle (les pantalons sont devenus des poches). L’accent a été mis sur les alternatives à la mise au rebut et à l’achat de nouveaux articles : « J’ai appris que le monde de la mode vit de la fast fashion. Or, nos vêtements ne devraient pas être là pour être jetés, mais plutôt pour nous individualiser et nous identifier ». À quoi une autre élève a ajouté : « Ce que j’ai aimé dans cette semaine de projet, c’est que j’ai développé une conscience des vêtements et de leur origine, tout en étant capable de travailler de manière indépendante et de concevoir mes propres créations. »

Pouvons-nous promouvoir la conscience écologique dans le domaine des livres et du papier dans le cadre du BBZB ? La motivation des étudiant-e-s à faire quelque chose de concret contre la mentalité du tout-jetable dans la société et à sensibiliser leurs camarades de classe à une consommation plus respectueuse de l’environnement les a conduits à l’idée d’une plateforme numérique pour la transmission des livres scolaires usagés.

Le réchauffement climatique est là et les conséquences semblent irrémédiables. Les scientifiques sont formels : il faut agir. C’est sur ce constat et après une réflexion importante qu’une classe 11H du CO de la Veveyse a décidé d’organiser une semaine « Low energy » à destination de toute l’école en janvier 2019. Les élèves ont proposé des actions à mettre en place à l’école (réduction du chauffage, moins d’impressions etc.) ainsi qu’à la maison (douche courte, nourriture de saison, moins voire pas d’écran, transports publics ou vélo, etc.). A la fin de de la semaine, des calculs savants ont permis d’estimer les KWH/H économisés. Des contacts étroits avec la presse ont permis bel un écho médiatique du projet.

Dans cet exemple de pratique les apprenant.e.s prennent conscience de leur propre manière de voyager et à l'influence de celle-ci sur l'environnement, la société et l'économie.