Le documentaire traite de l'héritage de Bruno Manser car, plus de 15 ans après sa disparition, ses préoccupations sont toujours d'une brûlante actualité. Le film montre comment Lukas Straumann, Mutang Urud et la journaliste Clare Rewcastle regroupent leurs forces pour lutter contre les défrichages et contre la marginalisation de la population indigène. Au cours de leurs recherches, ils tombent sur un réseau de corruption s'étendant de l'élite dirigeante malaisienne jusqu'aux banques suisses. Un engagement opiniâtre et l'emploi de méthodes non conventionnelles autorise au groupe de faire tomber un adversaire puissant.

Une famille de réfugiés d’origine afghane est arrivée depuis peu en Turquie où elle s’est installée provisoirement. Ali, un garçon d’environ neuf ans, va à l’école. L’après-midi, il travaille comme cireur de chaussures avec son frère cadet Mohammad afin de gagner un peu d’argent pour vivre et financer la suite du voyage. Pendant le travail et le soir, devant la télévision, les deux frères parlent de leur oncle qui, apparemment, est en route vers l’Allemagne en passant par la Bulgarie. Les deux frères ont peur pour lui et s’imaginent qu’il doit se battre contre des loups dangereux.

Ce film porte sur les défis qui attendent la jeune démocratie du plus grand pays musulman du monde. Avec Mamie Dela, qui vit dans un bidonville, et l’intellectuelle Wardah Hafidz, nous plongeons dans la mégalopole tropicale de Jakarta. Elles tentent de motiver la population pauvre en difficulté à cause de l’arbitraire loi locale et du grand capital mondial. Pour la deuxième fois, les Indonésiens vont élire un nouveau Président, mais les deux femmes charismatiques ne veulent pas se contenter de simples élections. Elles croient que la démocratie doit servir au bien-être des citoyens.

Amal, une fille de douze ans, vit dans la campagne marocaine. Chaque matin, elle quitte la maison à l’aube avec son frère et parcourt plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école. Très studieuse, la jeune élève n’a qu’un but : devenir médecin. Mais un jour, sa mère lui apprend qu’elle devra désormais aider à la maison et ne pourra plus aller en classe. Amal accepte tristement son sort. Ce film qui impressionne par la force de ses images traite de l’inégalité des sexes face à l’instruction et des conséquences de la répartition rigide des rôles pour l’avenir des filles.

L’extraction des richesses minières soutenue par le gouvernement, l’aménage-ment de grandes plantations et l’industrialisation de régions entières ont eu pour effet que des hommes et des femmes en Inde sont chassées des terres qu’ils cultivaient. Par conséquent, des milliers d’entre eux, paysans sans terre et aborigènes, prennent la route pour entamer une longue marche à pied. Ils sont venus de tout le pays afin de lutter ensemble pour une vie digne. Ils sont emmenés par le très charismatique Rajagopal, leader et maître à penser du mouvement.

Shodaï a 8 ans et vit dans le village de Juanpur au Bangladesh. Il nous guide tout au long de sa journée qui débute par un bain dans l’étang voisin. A 7 heures, après le petit-déjeuner, il va à l’école avec les autres enfants du village. En classe, ils apprennent l’alphabet bengali – des signes inconnus pour nous – et comptent à leur façon sur les doigts. Shodaï est le seul de la famille qui peut aller à l’école. Son grand frère travaille dans les rizières.

Abuk, une fillette de 9 ans et Machiek, un garçon de 15 ans originaires tous deux du Soudan du Sud ont été victimes de l’esclavage d’enfants et de la traite des êtres humains. Dans le film, ils racontent leur histoire bouleversante. Pendant la guerre civile au Soudan, ils ont été enlevés par des milices armées et vendus comme main-d’œuvre. Ils ont dû travailler plusieurs années pour des inconnus. Par chance, ils ont réussi à s’enfuir et ont été sauvés par un comité de lutte contre les enlèvements de femmes et d’enfants au Soudan.