Moussa, 12 ans, vit avec ses trois frères et ses six sœurs dans un village de la savane à l’Est du Niger. Plus tard, il aimerait devenir vétérinaire. Ses parents élèvent des chèvres et des vaches. Son père, le chef de la région, ne sait ni lire ni écrire, comme la plupart des adultes. C’est pourquoi il envoie Moussa à l’école. Quant aux filles, elles doivent rester à la maison et garder les bêtes. En classe, il y a donc beaucoup moins de filles que de garçons.

Ato, 10 ans, vit avec ses trois frètes et sœurs chez son oncle et sa tante à Ouagadougou. Comme les parents ne pouvaient pas assurer l’entretien de leurs enfants dans leur village, ils les ont confiés à des proches. Ato n’aime pas aller à l’école, arrive souvent en retard et trouve les leçons ennuyeuses. Il préfère le foot et son travail dans un garage. Quand il sera grand, il aimerait avoir son propre garage et former des apprentis.

Aïcha, 9 ans, habite dans un quartier périphérique de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, un pays d’Afrique de l’Ouest. Elle vit avec son père, informaticien, sa mère, secrétaire et sa sœur aînée Asma dans une maison toute simple, sans eau courante. Chaque matin, sa mère conduit Aïcha en vélomoteur à son école qui est très éloignée. Comme elle aimerait devenir médecin, Aïcha tient à être bonne élève.

Punam Tamang, une fillette de neuf ans, vit à Bhaktapur, Népal. Depuis le décès de sa mère, Punam est chargée de nombreuses tâches : c’est elle qui s’occupe de ses sa petite soeur Rabina (5 ans) et de son frère Krishna (7 ans) et elle tient seule le ménage. Quand elle sera grande, Punam aimerait devenir enseignante, afin de pouvoir faire quelque chose pour des enfants comme elle et ses amis.